Vanités, gratuité, sublimations
Certain·e·s artistes, designers et paysagistes ont détourné les énergies de leurs fonctions premières pour en explorer leur potentiel esthétique.
Gina Pane a dévié les rayons du soleil, Liliane Lijn a expérimenté la cinétique de la lumière, Lisa Ouakil a transformé les infrastructures industrielles en paysages flamboyants abstraits. Des artistes ont cherché à convertir l’énergie en art, comme Julie Freeman qui crée une sculpture transformant l’urine en électricité. Certaines œuvres révèlent nos rapports matériels et symboliques avec le vivant, tels que les flacons de produits d’entretien aux parfums de synthèse évoquant les fleurs naturelles de Suzanne Husky ou les plages de Fukushima de Rebekka Deubner. Ces œuvres appellent à « composer avec le trouble » causé par les nouveaux écosystèmes anthropogéniques.
Ce chapitre de l’exposition est visible au LAAC.