Espèces d’espaces
Ce chapitre présente différentes pratiques qui s’intéressent aux écosystèmes créés ou transformés par l’activité humaine, qu’ils soient naturels ou domestiques.
Les œuvres exposées révèlent, interprètent, fantasment ou encore réforment ces espaces.
L’utopie d’une cohabitation entre paysage et interventions humaines, ou encore d’un relais entre industrie et nature, figure dans les peintures d’Alexandre Hogue, comme dans les plans de Patrick Berger et de Gilles Clément pour la réhabilitation de l’ex-usine Citroën en jardins sériels. D’autres témoignent des traces de l’humanité sur le sol, comme les photographies de Lucien Clergue, tandis que Jessica Stockholder et Mercedes Azpilicueta présentent des visions altérées de l’espace domestique ou du foyer.
Les dommages causés sur le vivant, depuis la déforestation cartographiée par le collectif Rado jusqu’au corps malade mis en scène par Jo Spence, forment autant de constats sur les périls encourus à amputer ou polluer les écosystèmes. Les œuvres ici réunies soulignent combien le naturel et l’artificiel ont fusionné à toutes les échelles, et montrent que les paysages de la planète sont le fruit d’une rencontre et d’un mélange de ce que l’humanité a créé, cultivé, introduit ou laissé vivre.
Ce chapitre de l’exposition est visible au LAAC.