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Triennale Art
Industrie
& Dunkerque
Hauts–de–France
Triennale Art & Industrie Dunkerque Hauts–de–France

Espèces d’espaces

Lucien Clergue, Déchets de l’homme sur  la plage (Camargue), 1972–1975, Centre Pompidou, Paris, Musée national d’art moderne – Centre de création industrielle.
Alexandre Hogue, Oil in the Sandhills [Pétrole dans les dunes], 1944, Centre Pompidou, Paris, Musée national d’art moderne – Centre de création industrielle.
Mercedes Azpilicueta, Soft Armour VII (Quasimodo) de la série Bestiario de Lengüitas, 2018, courtesy de l’artiste et NoguerasBlanchard.
Lois Weinberger, Baumfest [La fête des arbres] (détail), 1977, collection Frac Franche-Comté.

Ce chapitre présente différentes pratiques qui s’intéressent aux écosystèmes créés ou transformés par l’activité humaine, qu’ils soient naturels ou domestiques.

Les œuvres exposées révèlent, interprètent, fantasment ou encore réforment ces espaces.

L’utopie d’une cohabitation entre paysage et interventions humaines, ou encore d’un relais entre industrie et nature, figure dans les peintures d’Alexandre Hogue, comme dans les plans de Patrick Berger et de Gilles Clément pour la réhabilitation de l’ex-usine Citroën en jardins sériels. D’autres témoignent des traces de l’humanité sur le sol, comme les photographies de Lucien Clergue, tandis que Jessica Stockholder et Mercedes Azpilicueta présentent des visions altérées de l’espace domestique ou du foyer. 

Les dommages causés sur le vivant, depuis la déforestation cartographiée par le collectif Rado jusqu’au corps malade mis en scène par Jo Spence, forment autant de constats sur les périls encourus à amputer ou polluer les écosystèmes. Les œuvres ici réunies soulignent combien le naturel et l’artificiel ont fusionné à toutes les échelles, et montrent que les paysages de la planète sont le fruit d’une rencontre et d’un mélange de ce que l’humanité a créé, cultivé, introduit ou laissé vivre.

Ce chapitre de l’exposition est visible au LAAC.

Tous les chapitres

Sources du progrès

Depuis la révolution industrielle, les énergies sont perçues dans les sociétés occidentales contemporaines comme vectrices de progrès.

Des corps sans fatigue

L’imaginaire hérité de cette époque d’un corps fonctionnant comme une machine thermodynamique demeure ancré dans notre culture : en témoignent les êtres hybrides représentés par Edmund Alleyn et Erró, comme les […]

Ressources humaines

Ce chapitre de l’exposition met en tension l’expression figée de « ressources humaines », qui sous-tend une vision utilitariste de l’être humain, considère les individus comme des moyens au service d’une fin et accompagne les doctrines de la productivité économique.

Fétiches

Épargnant l’énergie physique, voire cérébrale, un grand nombre d’objets de consommation et du quotidien sont devenus de véritables « fétiches ».

Avancer les montres, reculer les horloges

Le choc pétrolier de 1973 survient après trois décennies d’abondance, conduisant de nombreux pays à prendre des mesures pour économiser l’énergie.

Espèces d’espaces

Les œuvres exposées révèlent, interprètent, fantasment ou encore réforment ces espaces. L’utopie d’une cohabitation entre paysage et interventions humaines, ou encore d’un relais entre industrie et nature, figure dans les […]

Vanités, gratuité, sublimations

Certain·e·s artistes, designers et paysagistes ont détourné les énergies de leurs fonctions premières pour en explorer leur potentiel esthétique.

Sisters in the system

Cet ultime chapitre met en exergue des pratiques culturelles investies dans la mise en réseau, le maillage, ou encore la recherche d’organismes, de matériaux et de technologies qui en soutiennent d’autres.